vendredi 15 juin 2012

La dure loi du Web design par Francois Pichon


Compte-rendu de la conférence de François Pichon sur la dure loi du Web design : évoluer ou périr. Evocation plus autour du métier de webdesigner que le web design à proprement parlé. Tour d'horizon du métier autour du Web UI (ergonomie), motion design, mobile design, app design. 
Web UI (ergonomie), motion design, mobile design, app design. 
Les outils permettent de faire tout ça en même temps.
#compétence métier de flash - now, possibilité de faire tout ça

Web design = lettres de noblesse
"Les éditeurs considèrent (enfin) que le design est capital pour percer sur un marché très concurrentiel"
+ "les technos évoluent et le potentiel graphique (natif) augmente" = nouveau navigateur avec CSS3 permettent de se faire plaisir.
Services pour apprendre : tuto.com, dribble, source PSD, Awards etc.

Le revers de la médaille
Beaucoup d'évolutions dans les tendances.
Avoir un style pendant 1 an et ensuite se remettre en cause + niveau attendu par les client élevé.
+ Avoir un bagage technique est important. Avant print et web puis print ou web, now, il faut être capable d'appréhender l'aspect technique d'un site.

(Flash)
Brief = "l'utilisation de Flash est à proscrire"
Retour à la pratique applicatif. 
Attention à bien se mettre à jour des contraintes et possibilités du HTML/CSS / habitudes de crea en flash. Now, ce qu'on faisait en flash, il y a 5 ou 10 ans.

UI Design : ergonomie = business
"Pas de grand design sans grande ergonomie"
site transactionnel mal fait = perte de CA.
designer + ergonomie > ergonome
Affordance = capacité de l'élément à définir son usage
Respect des conventions mais en étant innovant : une fonctionnalité utilisée sur FB sera assimilée par vos utilisateurs # ne pas être innovant à l'inverse de l'usage.

Motion Design
Navigation en profondeur page par page + à l'intérieur d'une page 
Ex : slider le plus sympa - scénographie du slider
designer + motion > designer
Le point fort des flashers, l'avantage des mutliclassés design/intégrations
= Etre capable de comprendre ce qu'on peut faire en javascript + techniquement.
Animation cadrée par ces possibilités techniques

Mobile Design = La corne d'abondance
"L'avenir sera sur mobile"
"Le plus rapide, le plus facile, le plus séduisant"
Autres conventions à reprendre, design à appréhender= se projeter sur le mobile, gros "call to action" et pourtant rendu tout petit
En termes de métier ex : monde.fr (liens, infos mises en avant différemment, habillages, remontée d'infos) + appli (une une, listing, 5 boutons etc. = plus rapide car expérience simplifiée).
Now, plus app native (Ios, android) pas de web mobile

App design
Les tendances entre web design et app design se rejoignent
Avec votre bagage sur le web design, possibilité de partir sur l'app design
Prolongement logique des connaissances : ex : app design d'Apple pour faire du web design, now l'inverse est possible
Ms windows8 et MacOs ont des guidelines fortes. Reste-t-il de la place à la créativité ? Oui, importance pour être cohérent / marché. 

Le multi-classage
Attenion à ne pas partir dans tous les sens.
Choisir un domaine et monter en compétence = ne pas improviser
Autre idée : se rassembler, faire des équipes.

+ HTML is Hype 
Now = métier d'intégrateur web voit le jour = front end developper 
Côté hybride entre développeur et designer = HTML / CSS
Important = si somme investie dans design, continuité en CSS nécessaire
Connaître le HTML / JS, c'est être capable d'anticiper pleinement un design 4D
= penser une expérience avec tel type d'animation 

Conlu = moralité de la chose
"On ne peut plus se permettre de maîtriser qu'un seul axe"
= On ne fait que du webdesign mais sur html, windows8, Ios, app mobile etc. 
Studio car on ne fait pas tout mais de plus en plus de choses.
"Croisement des métiers permet d'enrichir son champ des possibles"
Attention à ne pas trop en faire quand même.

mardi 5 juin 2012

Presence sur Twitter

"Temporalités et industrialisation de la présence sur Twitter : dépasser le discours SoLoMo"



Présentation effectuée au colloque : La communication électronique dans la "société de l'information" Quels usages, quelles pratiques ? du Havre, les 5-7 juin 2012, dans laquelle j'évoque les stratégies de présence des entreprises et des marques sur Twitter.



Résumé :

"Le discours SoLoMo catalyse les diverses opportunités marketing du Web social sur les dimensions de la participation, de la géolocalisation et des usages en situation de mobilité. Si cette mise en avant de la dimension participative du Web social, à travers la production de contenus par les utilisateurs (UGC) n’est pas nouvelle, l’accent mis sur la géolocalisation et la mobilité illustre lui, à la fois l’évolution des dispositifs sociotechniques de médiation, des usages croissants en situation de mobilité mais aussi un renouveau des promesses du marketing, autour de la géolocalisation comme facteur qui pourrait renforcer la rentabilité économique du Web social. Pourtant, ce discours doit être dépassé pour intégrer la dimension oubliée des temporalités. Dans le cadre de temporalités de l’attention, réunissant alerte, fidélisation et immersion, Twitter peut être considéré comme le média social phare, étant considéré comme le media d’information en temps réel, caractérisé par une logique de flux. Cette approche en termes de temporalités nous semble d’autant plus indispensable que dans une visée stratégique et utilitariste de gain de temps, il existe une tendance de fond à l’industrialisation de la présence visant des audiences massives, par une instrumentalisation des médias sociaux. Ce contexte conduit à poser un certain nombre d’interrogations et d’enjeux, à la fois sociologiques, relatifs à la « présence connectée publique » mais aussi éthiques, concernant l’entrelacement entre les dimensions publiques et privées dans les usages de Twitter et notamment lors d’usages à dimension conversationnelle"

 Aux plaisirs d'échanger avec vous au Havre du 5 au 7 juin 2012.