En mission au Canada, sur invitation du LabCMO, j'ai le plaisir de donner une conférence-débat autour d'une proposition d'approche dynamique des usages numériques, dans le but de définir un nouveau cadre conceptuel. La conférence a lieu à Québec à l'Université Laval, vendredi 20 janvier 2017 de 10h à 12h, en lien avec l'UQAM à Montréal.
Dans un premier temps, cette conférence présentera les contours d'un programme de recherche qui vise à contribuer à l'avancement des connaissances sur les usages des dispositifs socionumériques, en interrogeant, sous l'angle des temporalités, la reconfiguration des identités professionnelles dans les métiers de la communication. Plusieurs études de cas permettront d'illustrer ces axes de recherche. Dans un second temps, la problématique de la fragilité des usages et de l'instabilité des dispositifs (les deux optiques étant indissociables) sera précisée. Trois notions sont proposées afin d'élargir le cadre conceptuel nécessaire pour analyser les phénomènes sociotechniques non stabilisés. Il s'agit d'intégrer la dimension négative de la plasticité, de concevoir l'instabilité comme un état durable et de penser la fragilité comme une richesse. Cette proposition d'une approche dynamique des usages numériques souhaite participer à la définition d'une troisième topique des approches d'usages.
Pour une approche dynamique des usages : vers un cadre conceptuel
Dans un premier temps, cette conférence présentera les contours d'un programme de recherche qui vise à contribuer à l'avancement des connaissances sur les usages des dispositifs socionumériques, en interrogeant, sous l'angle des temporalités, la reconfiguration des identités professionnelles dans les métiers de la communication. Plusieurs études de cas permettront d'illustrer ces axes de recherche. Dans un second temps, la problématique de la fragilité des usages et de l'instabilité des dispositifs (les deux optiques étant indissociables) sera précisée. Trois notions sont proposées afin d'élargir le cadre conceptuel nécessaire pour analyser les phénomènes sociotechniques non stabilisés. Il s'agit d'intégrer la dimension négative de la plasticité, de concevoir l'instabilité comme un état durable et de penser la fragilité comme une richesse. Cette proposition d'une approche dynamique des usages numériques souhaite participer à la définition d'une troisième topique des approches d'usages.