jeudi 1 octobre 2009

Le referencement responsif - compte-rendu ecommerce paris 2009 #1

Philippe Yonnet, directeur du pôle Métiers et Techniques chez Aposition, a présenté un nouveau concept de référencement caché derrière le néologisme de référencement responsif. Celui-ci consiste à tenir compte de l'intention cachée, derrière une requête tapée, afin d'optimiser le contenu d'une page avec un template propre.



Thèmes abordés pour présenter le référencement responsif



  • Approche rendue nécessaire par les évolutions des moteurs de recherche – pression de la concurrence depuis fin 2008
  • Les algorithmes cherchent à identifier l'intention cachée derrière la requête tapée. Quel type de résultat l'internaute attend-il ?
  • Un référencement efficace doit tenir compte aujourd'hui du fait que les algorithmes sont différents selon les types de recherche
  • 3 grands types de recherche : recherche navigationnelle = recherche d'une page web (15 – 20% des recherches) – recherche informationnelle = recherche d'un élément d'information (50 – 60%) – recherche transactionnelle = commander, acheter, télécharger, utiliser un service (25 – 30%)
  • Les moteurs sont conçus pour répondre aux recherches navigationnelles et sont souvent médiocres sur les deux autres types. Même si Google vise à être pertinent sur les recherches informationnelles (d'où l'importance donnée aux actualités) et Bing sur les recherches transactionnelles
  • Les moteurs tentent de s'améliorer autour de 3 axes : la verticalisation = un moteur spécialisé pour chaque type de recherche (image, vidéo, thématiques : éco, médical, à partir d'attaque de moteurs de niche) – la recherche « mélangée ». On ajoute les informations des moteurs verticaux dans les pages de résultat des moteurs généralistes. « blended search »- le QIR « query intent resolution » : différenciation de l'affiche et du classement selon les types de requêtes.
  • Dans le domaine des requêtes informationnelles, la reconnaissance des entités nommées est une avancée majeure des outils de recherche depuis 10 ans = élément unique et identifiable ex : nom, personne, lieu, marque etc.
  • Ainsi, la recherche « géolocalisée » propose deux approches (reconnaissance du nom de lieu dans la requêtes ou géolocalisation automatique)
  • Dans le domaine des requêtes transactionnelles, selon la formulation, identification de l'intention derrière la requête (information ou achat)
  • Les requêtes QDF chez Google suivent l'idée que « la requête mérite de la fraicheur ». D'où la mise en avant des réponses d'actualité
  • Innovations à venir : les requêtes informationnelles vues par Wolfram Alpha (dans Bing) – la colonne de gauche dans Google, indiquant les types de résultats (ex : vidéos, forums, avis...) - les informations complémentaires dans les requêtes navigationnelles (URL + raccourcis vers biog, travaux...)


Mon avis sur la conférence de Philippe Yonnet



Un véritable cours sur les évolutions des moteurs de recherche. Heureusement que je ne suis plus néophyte car les conférences de Philippe Yonnet demande un certain pré-requis pour être pleinement suivie.

La prise en compte des intentions cachées derrière une requête permet d'atteindre une plus grande pertinence. Il faut donc aujourd'hui optimiser une page non seulement pour qu'elle soit réactive sur une requête clef mais aussi sur un type de requête. Pour atteindre cet objectif, la formulation est essentielle, le template de la page également.

La présentation des résultats dans les moteurs généralistes présentent de mieux en mieux les résultats d'une requête en valorisant les différents types de contenus, en fonction de l'intention cachée. Nous entendons ainsi beaucoup parler ces derniers jours de la valorisation des contenus de forums.

2 commentaires:

Raspailloux a dit…

Intéressant mais j'aimerais bien savoir ce que vous entendez concrètement par référencer un site en tenant compte des intentions cachées ^^ (c'est du ref normal non? xD)

Jean-Claude Domenget a dit…

Selon Philippe Yonnet, les moteurs utilisent des algorithmes différents selon les types de requêtes pressentis (navigationnelles = trouver une URL ; informationnelles = trouver une info et transactionnelles = effectuer un achat).
L'optimisation éditoriale nécessite donc d'utiliser une formulation adaptée aux types de requêtes visés. L'univers sémantique autour des expressions visées doit donc être orienté navigation, information ou transaction.
De même Philippe Yonnet a bien mis l'accent sur l'importance du template d'une page pour qu'une page soit "considérée" par le moteur comme une page de navigation, d'information ou de transaction.

En résumé, les moteurs utilisent des algorithmes différents selon les types de requêtes visés. Il faut donc intégrer cette évolution dans son optimisation éditoriale.